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19 juillet 2006

Il n'y a pas de petits profits

Pendant que des centaine de milliers de Libanais sont en train, à nouveau, de tout perdre, les banquiers annoncent sous les bombes: «Achetez des actions libanaises».

Monsieur Hariri peut continuer à parcourir le monde en jet privé:

He [Dr Karam] also recommended buying shares in Solidere, the $1.65bn property empire famed for it's majestic cafes, shops and banks. Its share price tumbled 20pc on the outbreak of hostilities, before the bourse suspended trading. “Solidere is sitting on a treasure chest worth hundreds of millions of dollars,” Dr Karam said.
Solidere, source de la forture personnelle de monsieur Hariri, est en effet l'entreprise de (re)construction du Liban. «Solidere is sitting on a treasure chest worth hundreds of millions of dollars» («Solidere est assis sur un coffre au trésor valant des centaines de millions de dollars»): c'est, très exactement, le montant des destructions infligées par les bombardements israéliens aux infrastructures du pays.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Rien de nouveau sous le soleil, les classes bourgeoises sont toujours les bénéficiaires de la guerre. L'intérêt de ce billet est qu'un profiteur soit nommé précisément. Pour mémoire...

D'une manière générale, je ne sais pas combien de temps ton blog tiendra, mais il est d'un secours précieux en ces temps de propagande et de saloperie médiatique généralisée.