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20 juillet 2006

Israël ne veut ni FINUL ni force d'interposition

Je titrais un billet précédent «La FINUL est un ennemi comme tous les autres», citant une dépêche de l'AFP. On pouvait croire que j'exagérais un peu, et que les bombardements contre le quartier général de la FINUL et une autre de ses positions n'étaient que des dégâts collatéraux. Cela, évidemment, à condition que les tirs israëliens deviennent soudainement imprécis le même jour.

Un court article («La méfiance tenace d'Israël envers la FINUL») de ce jour dans L'Orient-Le Jour va, me semble-t-il, dans ce sens: Israël veut avoir les mains totalement libres au Liban et ne pas être enquiquiné par des «soldats de la paix»:

Un officier israélien en poste à la frontière avec le Liban se souvient avoir vu à travers ses jumelles des Casques bleus prendre le thé avec des combattants du Hezbollah, il y a quelques mois.

L’anecdote conforte la méfiance tenace de l’État hébreu envers les forces onusiennes au Liban. «Je veux être prudent sur ce sujet», a d’ailleurs déclaré Ehud Olmert, le Premier ministre israélien, au sujet d’une présence internationale renforcée au Liban-Sud pour mettre un terme au conflit. «Il me semble qu’il est trop tôt pour en parler.»

Créée en 1978, la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul) a souvent provoqué des tensions entre Israël et l’ONU. «Israël a une longue expérience avec les forces multinationales. Et elle n’a pas été bonne», estime Efraïm Halevy, ancien directeur du Mossad, les services secrets israéliens.

La Finul est perçue par les Israéliens comme une force légitimant la présence du Hezbollah dans la région, allant jusqu’à autoriser l’augmentation des stocks d’armes du mouvement chiite sous ses yeux, selon l’AFP. Les Nations unies ont fermé les yeux, se plaignent également les Israéliens, sur des enlèvements de soldats à la frontière en 2000. «En 2006, la force internationale en place n’est pas parvenue à empêcher le déclenchement de la crise actuelle, assure Dore Gold, ancien ambassadeur d’Israël à l’ONU. Assurer la sécurité au Liban-Sud exige d’aller plus loin que le simple réflexe visant à déployer des forces internationales sur le terrain.»

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J ajouterai même que la Finul et le hezbollah se font des bizou sur la bouche... mais bien sur!

Je parle en connaissance de cause ayant passé le week end dernier avec deux anciens comelef de la finul (commandant des élements francais). La finul a une mission qui est définie d'une certaine manière et qu il conviendra de redéfinir au vu des évenements présent.

Lorsque l'on forme une troupe d'interposition, on s'interpose entre deux camps. Oh mon Dieu, un casque bleu prend un café avec un musulman, mais c est horrible, et les conventions de geneve? Quand on s'interpose sans arme, la base, c'est de discuter avec les deux camps. Qu'on les aime ou non, il n'y a pas photo, il faut y aller... Si les soldats francais sont si fort pour ca, c est qu'ils savent mettre les mains dans le cambouie.
Que les juifs ne veulent pas de la FINUL, c est forcé car ca mettrait un frein a leur politique d'extension permanente. Ils arreteront de me faire pleurer lorsqu'ils evacueront les colonies. 50% des palestiniens vivent en camp, privé de liberté et de nourritrure. Je ne soutiens pas plus le camp des terroristes arabes que des terroristes israelien, j'aimerai seulement qu le Liban soit préservé et que la paix s installe, mais la paix entre etats terroristes, je n y crois guere.

Dernière annecdote, les deux comelef en question ont gardés des attaches avec des libanais, tous catholiques...