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07 septembre 2006

Life could be a dream, sh-boom

The Cords chantaient, en 1954, cette chanson consacrée à l'amour immodéré d'Israël pour le Liban:

Oh, life could be a dream (sh-boom)
If I could take you up in paradise up above (sh-boom)
(Hello, hello again, sh-boom and hopin' we'll meet again)
[...]
Oh, life could be a dream (sh-boom)
If only all my precious plans would come true (sh-boom)
[...]
Now every time I look at you
Something is on my mind (dat-dat-dat-dat-dat-duh)
If you do what I want you to
Baby, we'd be so fine!
[...]
Sh-boom sh-boom Ya-da-da Da-da-da Da-da-da Da
Sh-boom sh-boom Ya-da-da Da-da-da Da-da-da Da
Sh-boom sh-boom Ya-da-da Da-da-da Da-da-da Da, sh-boom!
(La reprise affadie, par les nettement plus blancs Crew Cuts, en est la version la plus connue.)

À ce sujet («Life could be a dream...»), voici deux photos que les Libanais s'échangent par mail.

Je précise: source inconnue, date inconnue, emplacement inconnu. Et, non, je ne sais pas ce qu'il y a dans les narghileh. Si vous découvrez que, sur ces photos, des retouches numériques ont permis d'ajouter de la fumée, contactez Shmuel Trigano.

Celle-ci me fait penser à une blague libanaise.
Moustapha est installé rue Hamra à Beyrouth. Tout en sirotant son thé, il téléphone à Ehud Olmert.
  • Allô, Ehud Olmert? Oui, ici c'est Moustapha. Je vous appelle pour vous dire que, dès demain, je vous déclare la guerre!
  • Ah bon? Et dites-moi, vous êtes combien?
  • Hé bien on est trois. Y'a moi, mon oncle Abou Abid et mon cousin de Baalbeck qui est en visite. Et puis on a la Mercedes 180 pour vous attaquer.
  • Ah ah, hé bien nous, on peut vous envoyer 300 soldats et 100 chars pour combattre. Vous voulez toujours faire la guerre?
  • Bon, on va réfléchir, et on vous appelle demain.
Le lendemain, Moustapha reprend son téléphone.
  • Oui, bon ben finalement, on a discuté, on vous déclare la guerre dès demain!
  • Et vous êtes combien?
  • J'ai discuté avec les gens de la rue, on va être 300, et puis on a 4 Mercedes 180 et même une 190! On va vous écraser!
  • Et moi, je peux vous envoyer 30000 hommes et 500 chars. Vous voulez toujours vous battre?
  • Tayyeb, je vous rappelle demain.
Le lendemain, donc...
  • Là, j'ai tout le quartier: on va venir à 3000 et on a 50 «services»! On va vous laminer!
  • Ah ah! Moi, je vous envoie 300000 hommes et 5000 chars. Vous voulez encore vous battre?
Le lendemain, Moustapha le rappelle.
  • Cette fois, vous allez vraiment prendre une déculotée. J'ai demandé à tout le monde: on est 20000 et on a 300 Mercedes!
  • Bon, dans ce cas, je peux vous envoyer un million de soldats! Vous voulez toujours faire la guerre?
Moustapha réfléchit un instant, et répond:
  • Ben non, finalement, on peut pas faire la guerre.
  • Ah ah, un million de soldats, c'est ça qui vous fait reculer, n'est-ce pas?
  • Oui, ya‘neh, un million de vos soldats, ici on n'est pas équipés pour s'occuper d'autant de prisonniers.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

les photos comme la blague m'ont fait énormément rire,

En reganrdant ces photos, on peut comprendre pourquoi il est difficile de toucher à la dignité des Libanais !

Anonyme a dit…

J'apprécie l'humour et je m'empresse de l'envoyer à une amie libanaise (moi juif d'origine arabe (Algérie))

J'ai besoin d'une réponse à une question qui me vient du traitement de la presse : comment les libanais (et tout le MO) peuvent-ils voir tant de destructions du fait d'Israel et croire une presse nationale qui parle de "victoire divine" sur Israel ?
A lire qqs traductions de la presse israelienne, elle semble d'accord sur les 2 propositions (Articles de type : pourquoi nous n'avons pas gagné)

Y'a t il aveuglement de tout le MO ou est-ce que l'une des deux informations est fausse ?

David

Anonyme a dit…

Je précise si besoin que mes questions ne m'empechent pas d'etre un partisan de 2 Etats dont l'un Israel doit aider l'autre à titre de réparations. (c'est loin et il faut maintenant y ajouter le Liban).
Je connais les débuts du sionisme, ses rapports avec la gauche et les anarchistes meme, et l'interview de Chomsky ne m'apprend rien.
Albert Londres a rencontré Palestiniens et "hébreux" en 1930, la lecture de ses articles (parus en poche) pourraient suffire à éclairer certains juifs et israéliens sur l'ancrage du peuple palestinien.

Je continue de lire les nouvelles d'Algérie (ma patrie?) et ce n'est pas plus gai non plus.

David