tag:blogger.com,1999:blog-31260596.post6895368284451765881..comments2023-08-07T14:01:43.503+02:00Comments on Loubnan ya Loubnan: Vive la crise !Unknownnoreply@blogger.comBlogger3125tag:blogger.com,1999:blog-31260596.post-84084080120161268312008-09-25T23:39:00.000+02:002008-09-25T23:39:00.000+02:00Cette histoire se passe il y a très très longtemp...Cette histoire se passe il y a très très longtemps dans des montagnes très très lointaines.<BR/>Les bergers paisibles y collectent le lait de leurs brebis et en font un fromage frais fort gouteux. Mais il y a beaucoup à faire avec les troupeaux : la brebis qui met bas, le loup qui menace : Les fromages mal conservés se périment vite dans les sombres bories.<BR/><BR/>Un jour, des rats sages (les rats parlent une langue bien à eux mais s'adaptent très vite où qu'ils aillent — et ils vont partout - dans les égouts certes mais ils fréquentent aussi les sommets) vinrent trouver les bergers et leur tinrent à peu près ce langage : <BR/>« Doux amis, vous nous confiez vos mottes de fromages frais durant la saison de pâture, nous les stockerons dans de vastes entrepôts modernes et luxueux que nous construirons pour. Ils s'y bonifieront. Plus tard, après bonification, quand vous descendrez dans la plaine, vous pourrez revenir les chercher puis les vendre plus chers durant l’hiver.<BR/>Pour le prix de l'entrepôt et de sa garde, nous prélèverons la modeste part de fromage qui nous permet, à nous les rats, de vivre, quoique misérablement».<BR/><BR/>Ainsi fut fait. <BR/>Xxxx :<BR/>Quand l’automne fut venu, troupeaux rentrés, les bergers se rendirent à l’entrepôt et demandèrent à reprendre les fromages bonifiés. Mais de fromages bonifiés, aucun ! Plus que des vieux rogatons sans valeur ! Les bergers s’en émurent !<BR/>« C’est que, dirent les rats dont l'embonpoint surpris les maigres bergers, nous en sommes bien maris ! Notre métier n’est pas sans risque ! Regardez : nous pleurons avec vous! Le changement climatique a sans doute volatilisé vos fromages en part des anges. Il ne reste plus rien ? C’est l’érosion fromagère ! »<BR/>Les bergers en étaient benoitement contrits. Mais les rats ne manquaient pas de ressources.<BR/><BR/>Ils allèrent voir le maire du village des bergers et lui dirent : « Le fromage des bergers dont nous avions la charge a fondu inexplicablement. Les pauvres besogneux ne pourront pas réparer leurs modestes masures. Mais il existe une solution : Monsieur le Maire : vous injectez 700 ½-liards (le mi-liard était la monnaie d’alors) que vous prélevez sur les tailles et gabelles que vous versent les bergers. Nous les utiliserons pour acheter de quoi remplir l'entrepôt à nouveau. Une fois, l'entrepôt plein, nous pourrons ensuite donner aux bergers ce qu'ils nous demandent … si, entretemps, bien sûr, l’érosion fromagère n’a pas à nouveau fait disparaître le stock. Ce que nous ne saurions garantir. La vie suppose des prises de risques. »<BR/><BR/>Le maire, qui avait certes été élu par les bergers mais tenait son intelligence organisatrice (et divers avantages) des rats obtempéra, acheta pour 700 ½-liards de fromage à ses amis avec la caisse communale. Ils le stockèrent.<BR/><BR/>Les gazettes saluèrent unanimement l'intelligence du maire. Les rats firent part de leur optimisme retrouvé.<BR/>Les bergers un peu chagrins retournèrent aux pâturages sans avoir bien compris.<BR/><BR/>La crise de l'érosion fromagère était terminée.<BR/><BR/>Pour la suite de la fable, reprendre le conte au chapitre marqué Xxxx.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-31260596.post-60637808695247147822008-09-25T18:53:00.000+02:002008-09-25T18:53:00.000+02:00"qu’il ne faut plus penser en termes d’alternative..."qu’il ne faut plus penser en termes d’alternatives au capitalisme mais plutôt en termes de remèdes du capitalisme, il faut soigner le capitalisme"<BR/><BR/>Michel Rocard en 1992 ?Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-31260596.post-86741064314445916232008-09-25T17:23:00.000+02:002008-09-25T17:23:00.000+02:00Vaste sujet, pour le point 1 oui effectivement les...Vaste sujet, pour le point 1 oui effectivement les 700 milliards c’est en fin de compte une dette qui va être financé par les bons du trésor vendu surtout a l’extérieur des États-Unis, mais bien sur il faudrait qu’il y ait des acheteurs or le dollar va en s’affaiblissant et l’inflation ne cessent de grimper ce qui rend en pratique les bons du trésor en fin de compte beaucoup moins rentable. Même si le congrès vote pour les 700 milliards, il faut les trouver !<BR/>Pour le point 5 c’est quand même paradoxal qu’au moment ou le néolibéralisme semble avoir triomphé de tout on assiste en direct a l’effondrement de son modèle financier, supposé incarner son succès le plus éclatant, je crois plutôt que la critique anti-néolibérale va être grandement décomplexée par ces événements. « Le roi est nu ». Personnellement je doutais d’une alternative (surtout de gauche) mais maintenant je me rends compte qu’il ne faut plus penser en termes d’alternatives au capitalisme mais plutôt en termes de remèdes du capitalisme, il faut soigner le capitalisme de sa plus grande maladie : le néolibéralisme. Et bien sur c’est le moment idéal de déclarer que le néolibéralisme est une maladie pour l’humanité et que ces défenseurs sont complices de crimes contre l’humanité.Anonymousnoreply@blogger.com